Les ransomwares sont devenus l’une des plus grandes plaies des entreprises et des particuliers ces derniers mois. Ces virus informatiques qui paralysent votre PC en cryptant les informations, réclament une rançon en contrepartie de la clé pour débloquer la situation.

Très rémunérateur, le ransomware est en pleine explosion ces derniers mois, d’ailleurs d’après le spécialiste de la cyber-sécurité Karspersky, les attaques de ce genre ont été multipliées par trois en 2016 dans le monde. Cela représente une attaque d’entreprises toutes les 40 secondes !

L’hôtel de luxe Romantik Seehotel Jägerwirt, situé sur les rives du lac Turrach dans les Alpes autrichiennes, en fait d’ailleurs les frais depuis plus de 6 mois. La propriétaire de l’hôtel, Christina Brandstätter a confié au journal Le Figaro : «Nous avons été attaqués environ tous les deux mois depuis cet été. Les pirates nous ont menacé d’exposer nos données si nous ne leur payions pas 2 bitcoins».

Très perturbé dans ses activités, l’hôtel a décidé de prendre la très mauvaise décision de payer la somme en question (environ 1700 euros) pensant être tranquille, ce qui n’a évidemment pas été le cas. Les pirates avaient bloqué le logiciel permettant de créer les cartes pour entrer dans les chambres de son hôtel. On imagine les très importants problèmes que cela peut engendrer lors de l’accueil des hôtes.

L’hôtel a dû prendre une série de lourdes mesures pour se prémunir de cette série d’attaques, en changeant son parc informatique, en faisant appel aux services d’une société de cyber-sécurité pour se prémunir de futures attaques et l’hôtel envisage même d’en revenir à la bonne vieille clé. Par chance, aucun client n’a été bloqué dans une chambre, contrairement à ce que beaucoup de sites annoncent pour ajouter un petit côté buzz à l’affaire.

Cette histoire illustre bien, qu’il est important de ne jamais entrer dans le jeu des pirates, car cela ne fera que concentrer leur attention sur vous ou votre entreprise, en découvrant que vous faites parties des « payeurs ». Il y a quelques jours, nous évoquions aussi le fait que Gmail arrêait de prendre en charge le JavaScript sur sa messagerie, justement pour lutter contre la prolifération des ransomwares.