PIQ veut améliorer les performances sportives au moyen de l’intelligence artificielle
Boxe, golf, ski, kite surf, tennis… La start-up Piq cherche d’abord à séduire des communautés de sportifs pratiquants. Pour mener à bien sa stratégie, le Français qui développe des capteurs pour le sport connecté et mesurer les performances, mise d’abord sur les partenariats avec les marques pour toucher le consommateur. Après Everlast, la marque des boxeurs, elle vient de signer avec Rossignol pour son nouveau ski connecté. Créée en 2014, elle vise ainsi un marché qu’elle estime à «2 milliards de personnes qui font du sport, dont 25% pour progresser», d’après Béatrice Dussaucy, Account Manager au sein de Piq.
Financée notamment par les Taïwanais Foxconn et Ginko Ventures, Orkos Capital, Piq a effectué deux levées de fonds principales, l’une de 6 millions de dollars en 2016 et 7 millions en 2015. Côté modèle économique, l’application pour les sportifs est gratuite. L’achat du capteur et de sa solution «Gaïa», capables de saisir «3 000 données par seconde» coûte entre 100 et 200 euros.
Fondée par deux anciens de la division service au sein du fabricant HTC, Piq se place sur le marché des wearables du sport, le premier dans l’IoT, en croissance de 35% par an en moyenne, d’après Research and Markets. Les nouveaux acteurs dans le B2C doivent gérer de front l’acquisition et le développement technologique.