Le nez électronique qui pourrait changer la vie des aveugles
Le grenoblois Aryballe Technologies a mis au point un capteur qui reconnaît les odeurs. Peut-être bientôt utile pour le grand public comme on peut le voir dans #TECH24.
Imaginez que l’on dote un jour les robots d’un nez artificiel. C’est en tout cas la volonté de la start-up Aryballe Technologies, qui, basée à Grenoble et avec le soutien du CEA Tech, a mis au point une solution qui s’appuie sur la biotechnologie, l’électronique, l’optique et les sciences cognitives. L’appareil reconnaît en une poignée de secondes une palette d’odeurs et peut en détecter l’intensité.
Le prototype que nous avons pu tester – l’appareil a reconnu des extraits de citron puis un échantillon de café – aspire les odeurs via un mini-aspirateur que l’on oriente vers la surface à reconnaître. Les molécules vont ensuite venir se fixer, par affinité, à la surface d’une quarantaine de capteurs qui imitent les récepteurs olfactifs humains. Quatre projecteurs Led éclairent ensuite la réaction chimique, qui est prise en photo. La signature visuelle est alors associée à un code barre. Ce dernier est alors intégré à une base qui ne cesse de s’enrichir, comme on peut le voir dans cet épisode de #TECH24, l’émission high-tech de France 24, présentée avec Marjorie Paillon et dont Le Point.fr est partenaire.
Certes, pour l’instant, l’appareil ne reconnaît que 300 odeurs… alors que le nez humain en distingue 10 000 ! Mais cet outil est déjà utilisé par l’industrie agro-alimentaire pour mettre au point de nouvelles recettes, tout comme par certains professionnels de la cosmétique. Aryballe Technologies planche également avec le CNRS et l’université Joseph-Fournier pour remplacer de manière électrique la capacité olfactive des chiens qui guident les aveugles, ce qui pourrait un jour être incorporé à leur canne blanche. La start-up pourrait enfin épauler les malades atteints de dysosmie. Cette perte partielle de l’odorat touche de 1 à 2 % de la population, jusqu’à une personne sur six chez les personnes âgées. Une innovation qui pourrait être utile pour détecter une fuite de gaz avant une explosion. Reste à rendre accessible le Neose, réservé pour l’instant à un usage professionnel et facturé près de 10 000 euros pièce.
Guillaume Grallet
LePoint.fr
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