le président sortant Uhuru Kenyatta, qui exclu un remaniement en profondeur de l’IEBC (Commission Electorale), serait-il entrain de perdre la bataille de l’opinion, après ses déclarations menaçantes contre le Juge en Chef #DavidMaraga ? C’est peu dire qu’il est de mauvaise humeur après que la Cour suprême ait annulé sa victoire proclamée par l’IEBC.

La Cour suprême kenyane a pris vendredi une décision historique inédite en Afrique, en invalidant la réélection du président sortant Uhuru Kenyatta lors du scrutin du 8 août.

#Uhuru se demande comment les résultats pour les autres sièges n’aient pas été annulés alors qu’ils ont été transmis par le même mécanisme que le sien. Il est très remonté contre les quatre juges qui ont soutenu Raila Odinga dans sa pétition et s’est demandé comment ils pouvaient annuler la volonté de 15 millions d’électeurs.

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Il se trouve simplement que La pétition électorale a été jugée conformément aux éléments de preuves disponibles transmis aux 7 juges suprêmes. Et cela, Uhuru Kenyatta a du mal à l’accepter. L’opinion en est d’autant plus étonnée qu’à a proclamation des résultats provisoires de l’IEBC, il avait invité son adversaire au fair-play, lui proposant même de « travailler ensemble », pour la paix et le développement du Kenya. le fair-play ne serait valable que dans un sens ?

Raila Odinga, très en verve, réaffirmait devant ses supporters à Mathare (banlieue de Nairobi) qu’il avait battu son adversaire avec un écart de 1,5 million de votes, et qu’il le battra encore !

Le chef de l’opposition a rappelé devant ses partisans que ses votes ont été systématiquement déduits alors que ceux d’Uhuru ont été ajoutés pour lui nier la victoire. Il a affirmé que l’IEBC savait pertinemment que la NASA (coalition de l’opposition) avait gagné dans les sondages. Raila a déclaré que c’était pourquoi ils ont refusé d’ouvrir le portail de l’IEBC, même après la réquisition de la Cour suprême.

Selon Raila, l’IEBC, dans sa forme actuelle, ne peut pas mener un processus crédible.

Origène Kolinka